Lutte contre le Covid-19 : La Banque mondiale pour un allégement provisoire de la dette
La rédaction
Un allégement provisoire de la dette sera nécessaire pour lutter contre le COVID-19 et maintenir la stabilité économique dans la région Afrique subsaharienne. C’est ce que pense la Banque mondiale dans son nouveau rapport Africa Pulse publié ce jeudi 9 avril.
Selon le rapport, le service de la dette extérieure payé par la région à l’ensemble des créditeurs en 2018 se montait à 35,8 milliards d’USD (2,1 % du PIB régional), dont 9,4 milliards d’USD étaient payés aux créditeurs officiels (0,6 %). «Dans une région qui pourrait avoir besoin de mesures de relance d’urgence d’un montant de l’ordre de 100 milliards d’USD (y compris d’une exonération des paiements des intérêts en 2020 estimée à 44 milliards d’USD) un moratoire sur la dette pourrait immédiatement injecter des liquidités et agrandir l’espace budgétaire des gouvernements africains. Un moratoire sur la dette accordée par les créditeurs officiels à l’Angola représente 4,1 milliards d’USD (4 % du PIB) », explique-t-on.
Le document précise que ce montant passerait à 7,4 milliards d’USD (% du PIB) s’il incluait l’ensemble des créditeurs. En ce qui concerne le Kenya, un tel moratoire libérerait des ressources totalisant 675 millions d’USD (0,8 % du PIB) provenant des paiements de la dette des créditeurs officiels bilatéraux et 2,3 milliards d’USD (2,7 % du PIB) si cette suspension s’appliquait à l’ensemble des créditeurs.
Selon le document, les dirigeants africains ont commencé à solliciter la communauté internationale pour qu’elle augmente les apports de ressources, y compris les institutions financières internationales, les créditeurs officiels bilatéraux, et le secteur privé.
«Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont appelé à un gel de la dette. Une telle initiative formerait une partie importante de la réponse mondiale visant à adoucir l’impact du Covid-19 sur les populations pauvres d’Afrique », indique le rapport.
Adou FAYE
Le document précise que ce montant passerait à 7,4 milliards d’USD (% du PIB) s’il incluait l’ensemble des créditeurs. En ce qui concerne le Kenya, un tel moratoire libérerait des ressources totalisant 675 millions d’USD (0,8 % du PIB) provenant des paiements de la dette des créditeurs officiels bilatéraux et 2,3 milliards d’USD (2,7 % du PIB) si cette suspension s’appliquait à l’ensemble des créditeurs.
Selon le document, les dirigeants africains ont commencé à solliciter la communauté internationale pour qu’elle augmente les apports de ressources, y compris les institutions financières internationales, les créditeurs officiels bilatéraux, et le secteur privé.
«Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont appelé à un gel de la dette. Une telle initiative formerait une partie importante de la réponse mondiale visant à adoucir l’impact du Covid-19 sur les populations pauvres d’Afrique », indique le rapport.
Adou FAYE
E-mail: lejecos@lejecos.com