Impact du Covid-19 sur les ménages en Afrique subsaharienne : La Banque mondiale évalue les pertes de bien-être à 7% en 2020
La rédaction
L’impact négatif de la crise du Covid-19 sur le bien-être des ménages devrait être également considérable. L’information est donnée par la Banque mondiale dans son rapport Africa Pulse publié ce 9 avril.
« Dans le scénario optimiste, les pertes de bien-être en 2020 s’élèvent à 7 % par rapport un scénario sans Covid-19, mais pourraient atteindre 10 % si la crise devait se prolonger. La détérioration des termes de l’échange (à la suite à l’effondrement des prix des produits de base) combinée à une baisse de l’emploi se traduit par une forte perte de bien être pour les ménages », renseigne la Banque mondiale. Elle ajoute que des stratégies ayant pour résultat des blocages des échanges sous-régionaux vont accroître les coûts de transaction et mener à des pertes de bien-être encore plus fortes. En Afrique, explique-t-on, une région qui dépend des produits agricoles, ces stratégies auront un impact disproportionné sur le bien-être des ménages à cause des augmentations de prix et des déficits d’approvisionnement.
Si les pays devaient fermer leurs frontières au commerce, la Banque mondiale soutient que les pertes de bien-être se montent à 14 % par rapport au scénario sans Covid-19. La fermeture des frontières affecterait de façon disproportionnée les populations pauvres, en particulier les ouvriers agricoles ou la main d’œuvre non qualifiée du secteur informel. Dans ce contexte, les pays africains doivent saisir cette occasion pour renforcer les chaînes de valeur régionales dans le cadre de l’Accord de libre-échange continental africain.
Selon le document, la crise du Covid-19 contribue également à accroître l’insécurité alimentaire avec, dans plusieurs pays africains, une dépréciation des monnaies combinée avec une augmentation du prix des denrées de base.
Adou FAYE
Si les pays devaient fermer leurs frontières au commerce, la Banque mondiale soutient que les pertes de bien-être se montent à 14 % par rapport au scénario sans Covid-19. La fermeture des frontières affecterait de façon disproportionnée les populations pauvres, en particulier les ouvriers agricoles ou la main d’œuvre non qualifiée du secteur informel. Dans ce contexte, les pays africains doivent saisir cette occasion pour renforcer les chaînes de valeur régionales dans le cadre de l’Accord de libre-échange continental africain.
Selon le document, la crise du Covid-19 contribue également à accroître l’insécurité alimentaire avec, dans plusieurs pays africains, une dépréciation des monnaies combinée avec une augmentation du prix des denrées de base.
Adou FAYE
E-mail: lejecos@lejecos.com