Abdoulaye Daouda Diallo : « Le Sénégal affiche une bonne santé économique et financière »
La rédaction
En dépit de l’année électorale où il a été noté une forte pression sur les finances publiques, l’exercice budgétaire 2019 a été clôturé avec succès grâce notamment à la franche collaboration de tous les acteurs de la chaîne de dépenses. Tels sont les propos de Abdoulaye Daouda Diallo qui présidait ce matin la cérémonie du lancement officiel de l’exécution budgétaire, au titre de l’année 2020.
En effet, faisant un bilan succinct de l’exercice budgétaire 2019, le ministre des Finances et du budget déclare que : « l’économie a continué, à l’instar des années précédentes, à être extrêmement dynamique avec, pour la 6ème année consécutive une croissance économique de plus de 6%, ce qui a permis de maintenir, sur la période 2014-2019, une moyenne de la croissance économique à 6,5% ». Cette croissance, se réjouie-t-il, s’est accompagnée d’une très faible inflation de 1%, loin du seuil de 3% fixé par les critères de convergence de l’UEMOA.
Quant à l’exécution du budget de 2019, il affirme qu’elle a été rythmée, entre autre, par la satisfaction des besoins d’accès des populations aux infrastructures socio-économiques, la mise en œuvre d’une politique sociale hardie en direction des couches les plus vulnérables, le respect des engagements conclus avec les syndicats, particulièrement de l’éducation, de la santé et de la justice et le règlement d’une part importante des obligations impayées spécifiquement dans les secteurs de l’énergie et des BTP.
Pour M. Diallo, la gestion budgétaire 2019 a été performante du fait de l’atteinte des objectifs de recettes de la deuxième loi de finances rectificative (LFR) d’un montant de 2 561,6 milliards FCFA et de l’exécution satisfaisante des dépenses.
En effet, explique-t-il, les charges de l’Etat constituées du service de la dette, des dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnement hors personnel, des dépenses d’investissements sur ressources internes et celles sur ressources externes, pour un montant de 4 003 milliards FCFA en ont été exécutées à hauteur de 3 940 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 98,4% contre 96,1% en 2018, soit une amélioration de 2,3 points.
Pour le paiement de ces dépenses, le ministre en charge des Finances et budget fait savoir que les ressources de trésorerie nécessaires ont été totalement mobilisées avec une progression annuelle de 463,3 milliards FCFA en valeur absolue et 14,3% en variation relative. Ce financement exceptionnel, dit-il, engrangé en 2019 a permis le report sur la gestion 2020 d’un solde de trésorerie mobilisable au 1er janvier sur les comptes du Trésorier général de l’Etat du Sénégal d’un montant de 145,34 milliards FCFA.
« Tous les indicateurs quantitatifs du Programme économique et financier sont respectés, à savoir : le plancher des recettes fiscales d’un montant de 2 328 milliards FCFA a été largement dépassé pour atteindre 2 561,6 milliards FCFA ; la cible de déficit budgétaire se situe à 3% du PIB hors opération SENELEC de 125 milliards FCFA ; le plafond trimestriel des instances de paiements arrêté à 40 milliards FCFA a été maintenu à 25 milliards FCFA ; l’encours de la dette publique établi à 7 339 milliards FCFA est largement inférieur au plafond de dette d’un montant de 9 114 milliards FCFA ; le plancher des dépenses sociales établi à 35% du budget (hors dette et hors charges non réparties) dépasse les 45% », indique le ministre.
Bassirou MBAYE
Quant à l’exécution du budget de 2019, il affirme qu’elle a été rythmée, entre autre, par la satisfaction des besoins d’accès des populations aux infrastructures socio-économiques, la mise en œuvre d’une politique sociale hardie en direction des couches les plus vulnérables, le respect des engagements conclus avec les syndicats, particulièrement de l’éducation, de la santé et de la justice et le règlement d’une part importante des obligations impayées spécifiquement dans les secteurs de l’énergie et des BTP.
Pour M. Diallo, la gestion budgétaire 2019 a été performante du fait de l’atteinte des objectifs de recettes de la deuxième loi de finances rectificative (LFR) d’un montant de 2 561,6 milliards FCFA et de l’exécution satisfaisante des dépenses.
En effet, explique-t-il, les charges de l’Etat constituées du service de la dette, des dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnement hors personnel, des dépenses d’investissements sur ressources internes et celles sur ressources externes, pour un montant de 4 003 milliards FCFA en ont été exécutées à hauteur de 3 940 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 98,4% contre 96,1% en 2018, soit une amélioration de 2,3 points.
Pour le paiement de ces dépenses, le ministre en charge des Finances et budget fait savoir que les ressources de trésorerie nécessaires ont été totalement mobilisées avec une progression annuelle de 463,3 milliards FCFA en valeur absolue et 14,3% en variation relative. Ce financement exceptionnel, dit-il, engrangé en 2019 a permis le report sur la gestion 2020 d’un solde de trésorerie mobilisable au 1er janvier sur les comptes du Trésorier général de l’Etat du Sénégal d’un montant de 145,34 milliards FCFA.
« Tous les indicateurs quantitatifs du Programme économique et financier sont respectés, à savoir : le plancher des recettes fiscales d’un montant de 2 328 milliards FCFA a été largement dépassé pour atteindre 2 561,6 milliards FCFA ; la cible de déficit budgétaire se situe à 3% du PIB hors opération SENELEC de 125 milliards FCFA ; le plafond trimestriel des instances de paiements arrêté à 40 milliards FCFA a été maintenu à 25 milliards FCFA ; l’encours de la dette publique établi à 7 339 milliards FCFA est largement inférieur au plafond de dette d’un montant de 9 114 milliards FCFA ; le plancher des dépenses sociales établi à 35% du budget (hors dette et hors charges non réparties) dépasse les 45% », indique le ministre.
Bassirou MBAYE
E-mail: lejecos@lejecos.com